Trois questions à Christophe Cahn

"Le guide des bonnes pratiques du mandataire" de Christophe Cahn

 

Christophe Cahn exerce depuis trente ans des responsabilités en marketing. Depuis 2009, il alterne des missions de conseil et de management de transition en marketing stratégique, tant dans le secteur des services marchands que dans le secteur de l’économie sociale et solidaire sur des sujets de priorité à la personne.
Formé aux études de marché et aux démarches créatives chez Insight (groupe Ipsos), son parcours opérationnel le conduit à participer à la transformation de l’Association française de normalisation (Afnor) en un groupe de services sur les métiers de l’édition, de la formation, de la certification et de la normalisation qu’il a pratiqués pendant 20 ans.
Diplômé en marketing, en archéologie et histoire de l’art, en histoire, il est membre du collectif Performance et qualité de vie au travail et l’auteur de publications traitant de marketing, de prospective et de qualité de vie au travail.


Pourquoi avoir publié ce guide ?

Au départ, une simple  ambition : restituer la singularité des pratiques métiers des  mandataires. Pratiques le plus souvent conçues pour répondre au désir des personnes âgées en perte d’autonomie de rester à leur domicile.
Pour mieux les faire partager, le parti pris a été d’évoquer cinq situations de vie réunissant toutes  personnes concernées par l’enjeu du maintien à domicile: les personnes âgées en perte d’autonomie, leurs salariées assistantes de vie, leurs proches aidants et les intervenants de la structure mandataire.
Ces  cinq récits éclairent les situations complexes dans lesquelles ces personnes évoluent. Et permettent de prendre conscience des contextes humains, des relations à l’œuvre, des processus engagés, du pourquoi et du comment des pratiques et des finalités humaines qui animent les structures mandataires.

Dans cette enquête, par quoi avez vous été  le plus surpris ?
De découvrir que les pratiques métiers mandataires sont avant tout humaines et sociales. Elles ne sont pas transactionnelles.
Et le fait que priorité soit toujours donnée à la personne: stimulation de l’autonomie, libre choix, considération de la vulnérabilité, maintien de l’estime de soi, relation mutuellement bénéfiques conçues pour durer.
 
Quelles sont les meilleures pratiques identifiées selon vous ?
Difficile de faire un choix. En voici quelques unes :
- Les pratiques éthiques visant à s’assurer du libre choix de la personne âgée d’être accompagnée à son domicile;
- Les pratiques d’attitude comme l’écoute active, ou bien la capacité à se questionner sur les personnes au lieu de les juger . Ce qui permet un meilleur diagnostic du besoin, aussi bien à distance qu’au domicile ;
- Les pratiques de personnalisation pour répondre au plus près aux demandes, précisément celles développées autour des assistantes de vie : leur recrutement pour le compte de, leurs formations (gestes, maintien de l’autonomie, prévention) leur écoute, notamment les groupes de parole.

Pour télécharger le guide des bonnes pratiques, cliquez-ici.

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